Partitionnement du disque

La première étape consiste à préparer le disque pour l'installation en y créant les partitions nécessaires. À ce stade, il n'est pas indispensable de travailler sur la machine cible, il est tout à fait possible de partitionner le disque depuis un autre PC. Il faudra toutefois faire attention au fait que le nommage du périphérique peut être différent selon la machine et le mode de connexion. On suppose ici que l'installation se fait sur un unique disque, vierge au départ, et que l'on ne souhaite pas y installer d'autre système.

Avant tout, il faut identifier le disque sur lequel on va travailler. La commande lsblk permet de voir l'ensemble des disques présents sur le système, ainsi que l'arborescence de leurs partitions. Dans mon cas, j'installe le système sur l'unique disque NVMe d'un PC portable. Le périphérique est donc nommé /dev/nvme0n1, c'est ce nom qui sera utilisé dans l'ensemble des exemples.

Création de la table de partition

On utilise fdisk pour créer les partitions :

fdisk /dev/nvme0n1

Puis on suit les étapes suivantes :

  • créer une table de partition de type GPT (commande g)
  • créer une première partition de type EFI de 512 Mio (on verra plus loin pourquoi cette taille est nécessaire) :
    • commande n pour créer la partition,
    • numéro de partition et premier secteur par défaut (valider sans rien entrer),
    • pour le dernier secteur saisir +512M,
    • définir le type de partition : commande t puis saisir la valeur 1.
  • créer une seconde partition qui contiendra l'ensemble du système :
    • commande n pour créer la partition,
    • utiliser l'ensemble de l'espace restant en validant toutes les questions sans rien saisir,
    • le type par défaut Linux filesystem convient, on ne le modifie pas.
  • quitter fdisk en enregistrant les changements avec la commande w.
Attention : cette étape écrasera une éventuelle table de partition précédemment existante, rendant les données présentes difficilement accessibles par la suite, assurez-vous donc d'avoir bien sauvegardé ce qui doit l'être. Toutefois, la simple création d'une table de partition ne garantit pas la suppression réelle des données (la question de l'effacement sécurisé des données n'est pas traitée ici).

Création du système de fichier EFI

Il reste à créer le système de fichier de la partition EFI, qui doit être de type FAT 32. On le fait avec la commande suivante :

mkfs.vfat -F 32 /dev/nvme0n1p1